Qui sommes-nous ?
Le Groupement d’Intérêts Scientifiques pour une Nation Technologique " G.I.S.N.T " est un groupe de recherche scientifique pluridisciplinaire organisé en société civile professionnelle de recherche scientifique et développement technologique depuis 2011, dans l'objectif de faire aboutir un programme de recherche entamé en 2004 à l’université de BEJAIA dans le cadre du Club scientifique de science économique.
Le programme porte sur la possibilité de rendre les sciences humaines et sociales exactes à la manière de la physique et de la biologie. Celles-ci n'y ont abouti qu’après avoir réussi à mettre au point des instruments et systèmes de mesure universels ayant permis une visualisation et quantification de leurs objets d’étude. C‘est le cas du télescope avec Galileo Galilée, qui a réussi grâce à cet instrument, la vérification des observations de ses prédécesseurs, et de construire un système cosmologique juste et vérifiable, permettant ainsi à Isaac Newton de codifier les lois fondamentales de la physique. C’est aussi le cas du microscope avec Antonio Van Leeuwenhoek, ayant réussi grâce à cet outil de mettre en évidence l’existence de micro-organismes invisibles à l’œil nu, ce qui permis à Louis Pasteur de formuler les bases de la microbiologie, fondement de la médecine actuelle. Pour ne citer que ces deux exemples célèbres ayant ouvert la voie à l’humanité pour la connaissance exacte de l’infiniment petit et de l’infiniment grand.
C'est à un résultat de cette nature que l’équipe de scientifiques du centre de recherche et technologique G. I. S. N. T, est arrivée aujourd’hui dans le domaine des sciences humaines et sociales. Elle a mis au point un instru ment de diagnostic des nations en temps réel, grâce à un procédé de modélisation approprié à la complexité du phénomène nation en tant que méta - système (y compris le système économique, social, culturel, etc. ), procédé ayant donné lieu en 2014, en terme de résultat de recherche fondamentale, à la formalisation d’une loi scientifique sur l’évolution des Nations ( un formalisme mathématique) . Sur la base de quoi, est engagé un processus de développement d'un dispositif technologique en mesure de relever le défi de la visualisation et de la quantification du phénomène. Processus qui a abouti en 2016 à la conception d'un supercalculateur consacré au diagnostic des nations, celui-ci, fait objet d'un dépôt de Brevet à l'Organisation Mondiale de la Propriéte Intellectuelle (OMPI) sous la référence : PCT/IB2019/000707, nous l'avons dénommé le " NATIOMÉTRE " .
Trois applications technologiques en terme d’objectif pratique sont possibles et elle sont sur la voie de developpement :
1. Application grand public comme outil d’orientation sociétale.
2. Application entrep rise comme outil d’intelligence économique.
3. Application gouvernement comme outil de gouvernance scientifique.
Dans la perspective de mettre au point la machine cinq (05) chantiers sont ouverts au niveau du centre :
1- Elaboration du circuit processuel,
2- Programmation du système d’exploitation,
3- Développement de l’interface graphique,
4- Etalonnage,
5- Prototypage et mise en valeur.
Deux laboratoires sont mis en œuvre au niveau du centre pour assurer la logistique et les compérences nécessaires à la conduite de ces chantiers :
1. Laboratoire électronique et informatique.
2. Laboratoire biophysique et métrologie.
Et afin de donner à cette nouvelle technologie toutes ses chances, et la met tre à disposition des usagers (particuliers, entreprises, gouvernements) dans les quatre coins du monde, dans les meilleures conditions et délais, le CONSORTIUM ALGÉRIE NATION TECHNOLOGIQUE , destiné à fédérer l'effort national en la matière , est lancé au niveau local à BEJAIA au début de l’année 2017, pour sa phase initiale. Celle- ci a permis l’adhésion d’un grand nombre de jeunes chercheurs et étudiants de l’Université de Bejaia, venant de différentes disciplines scientifiques (physique, biologie, mathématiques) es sentiellement. Aussi, le Consortium a eu l’adhésion d’un nombre important d’entreprises locales qui ont manifesté leur intérêt par rapport à cette dynamique, et ont apporté leurs soutiens financier et logistique.
Il est convenu à ce stade de procéder à la seconde phase, l’internationalisation du programme. Il s’agit dans un premier temps de déployer une infrastructure numérique à l’échelle mondiale afin d’assurer la participation du maximum de scientifiques, entreprises et gouvernements à travers le monde au programme, dans la perspective de préparer les conditions de la généralisation de ce système de mesure et de diagnostic des nations. Celui-ci basé sur les avancées les plus récentes de la physique, de la biologie, et des mathématiques ouvrira inél uctablement à l’humanité un Nouvel Horizon . Il s’agit de donner au système international actuel, un étalon. Un système de mesure universel, capable de rendre compte en temps réel de l’état d’évolution des nations, et permettra l’élaboration d’un référent universel sur lequel chaque peuple pourra ajuster son comportement vis- à- vis de l’ensemble des communautés internationales, et chaque individu vis- à-vis de ses compatriotes et du reste du monde. L’intensité et la vitesse des échanges de toutes natures dans le monde, appellent à plus de prudence et de précision .
En effet, les conditions réelles et globales d’une nation, ne peuvent être suffisamment appréciées, sans un diagnostic exhaustif , que malheureusement la fragmentation des points de vue des sciences humaines et sociales et la disparité des systèmes de mesure et méthodes d'investigation, compliquent davantage la tâche, et abouti sse ntdans la plupartdes cas á des solutions partielles, et parfois même contradictoires. Aux différences de langage, d'angles de vue, s'ajoutent les cloisons disciplinaires, une disposition qui rend difficile la communication entre scientifiques, dès lors, la compréhension globale des phénomènes humains échappe aux scientifiques, eux-mêmes, et demeure inaccessible aux grand public, ce qui provoque systématiquement, une rupture entre la science et le peuple. La construction d'un langage commun, le rapprochement d'angles de vues, le travail interdisciplinaire, constitue devant cette situation, l'un des défis majeurs, que doit relever toute initiative en vue de dépasser le statut quo, et d'envisager, une action synchronisée des différentes disciplines scientifiques.
C’est pour répondre à cet impératif à même de nous permettrede relever le défi scientifique, que le Centre de recherche et développent GISNT, lance le programme T.N.S (Technological Nation System) destiné à la fédération, à travers le monde, de scientifiques de différentes disciplines, aussi bien, des sciences humaines et sociales, que des sciences exactes, des sciences de la nature et de la vie, et de la physique. Et à cet effet, l'application web www.gisnt.org conçus et développée par nos informaticiens est distinée, dans un premier temps à assurer une communication large sur les résultats de recherches, et puis d’engager dans un second temps la mobilisation des ressources scientifiques, techniques et institutionnelles, en fonction des besoins de chaque étape du développement du système. L’application est conçue en moteur de recherche spécialisé dans le domaine de diagnostic des nations, elle est composée de quatre plates-formes :
- Plate-forme I : Cette plate-forme est destinée au grand public, elle est le média du programme, elle est composée de cinq (05) Rubriques:
1- Le SPACE-SORTIUM (Réseau social).
2- La Tribune.
3- Les Communiqués. (Le Journal officiel).
4- GISNT TV .
- Plate-forme II : Cette plate-forme est distinée aux professionnels,
- Plate-forme III : Cette plate-forme est destinée aux scientifiques,
- Plate-forme IV : Cette plate-forme est destinée aux institutions.
Conscient du fait que la richesse d’une nation, avant qu’elle ne soit le volume de ces réserves de changes, elle est la cohésion de son peuple. Il devient nécessaire de reconsidérer nos procédés de création de richesses, en fonction de ce principe vital. Il devient inconcevable et inadmissible, de confier la régulation économique à une main invisible, au moment où la science peut nous révéler, et rendre visible ce qui ne l’est pas à l’ œil nu. C’est dans cette optique que le programme accorde une grande importance aux entreprises économiques, dans la perspective de développer un système de création de richesses plus sûr. Il devient encore plus inadmissible de confier l’avenir des peuples aux urnes, procédé aléatoire et arbitraire, au moment où la science peut encore nous éclairer davantagesur la question. C’est aussi pour cette raison que le programme accorde un rôle important aux gouvernements, dans la perspective de développer un meilleur mode d’expression de la volonté des peuples, sans sacrifier celle des individus, pierres angulaires de toute société humaine émancipée .
La cohésion d’un peuple traduit son degré de maitrise de l’art de la mesure en toutes choses, et la justesse de son comportement en toute circonstance. Un état de conscience permanent de sa position dans le monde et des défis qui lui sont propres. L’humanité est composée de nations, les nations sont forgées par des peuples, et les peuple habitent des territoires. Chaque territoire à une histoire, toute histoire donne lieu à une mémoire et chaque mémoire forme un univers. C’est dans ce multivers qu’il faudrait désormais chercher l’universel, valeur nécessaire à tout acte de mesure, puisqu’à chaque univers correspond une réalité, toute réalité implique une nécessite, et la nécessité détermine une attitude, un état d’esprit. Le vivre ensemble ne peut se réaliser dans la paix sans une vision partagée du monde, et qui mieux que la science peut en fournir l’étalon .
Il ne s’agit nullement d’une révolution, mais plutôt, de la consécration d’un acquis essentiel de l’évolution humaine, la souveraineté de la raison. Après l’exploration de l’infiniment petit, et de l’infiniment grand, qui ont permis la maîtrise de l’espace, c’est vers l’infiniment horizontal qu’il faudra désormais se tourner, afin de réaliser celle du Temps.
Amirouche LAMRANI et Ania BENADJAOUD
Directeurs Associés et fondateurs du GISNT.